Après une abondante saisine des juridictions de droit commun par des emprunteurs qui souhaitaient ne plus supporter le taux d’intérêt contractuel au titre de leurs crédits, au motif que le taux effectif global (TEG) mentionné au contrat étaient erroné, une ordonnance en date du 17 juillet 2019 a harmonisé les sanctions et coupé l’herbe sous le pied des plaideurs particulièrement imaginatifs. Cette ordonnance a en effet retenu la déchéance du droit aux intérêts comme sanction unique.
La Cour de cassation, dans un arrêt en date du 24 mars 2021 (Cass. com. 24 mars 2021, n° 19-14.307) suit la jurisprudence de la première chambre civile (Cass. civ. 10 juin 2020), a considéré que pour des contrats de prêts souscrits antérieurement à l’entrée en vigueur de l’ordonnance en date du 17 juillet 2021, il convenait d’uniformiser le régime de sanctions et retenir celui de la déchéance du droit aux intérêt contractuels.
Mickaël DARTOIS, Avocat au barreau de Caen, Mediateur, spécialisé en procédure d’appel